dimanche 29 août 2010

VLIELAND_ 32 km

Le 7 juillet, de bonne heure, nous voilà donc à l'embarcadère à destination de l'île de Vlieland, sans les sacs, laissés au camping.
(L'option initiale était de camper à Vlieland et de traverser ensuite vers le port d'Harlingen sur le continent avec retour par la grande digue qui ferme l'Ijsselmeer pour réaliser une boucle jusqu'à Den Helder.La longue ligne droite de cette digue géante de 32 km orientée face aux vents dominants nous en a dissuadé. L'option retour par la côte est de Texel s'avérant bien plus sauvage et agréable...)

Embarquement sur la péniche aménagée qui fait la liaison à la belle saison jusqu'au banc de sable géant au bout de Vlieland.

Cabane refuge sur pilotis:
Là nous débarquons sur une autre jetée de 100 m en perches et planches, puis sommes pris en charge par un camion à 8 roues motrices pour une traversée du désert étonnante jusqu'à la terre ferme et une auberge située à l'ouest de l'île. Le commandant de ce vaisseau jaune est une sorte de Crocodile Dundee intarissable en plaisanteries malheureusement non sous-titrées.La partie occidentale est un terrain militaire dont l'accès est réglementé (champ de tir).

La route qui relie le camp militaire et le village situé à l'est est un magnifique ruban d'asphalte parfaitement lisse sans voitures (sauf quelques rares iliens): le paradis du roller, avec vue panoramique sur la mer de Wadden et la réserve naturelle des dunes.




Chapeau à éviter en roller, la visière se relève...bonjour les coups de soleil!


Les supporters hollandais ont jeté le gant...
La tension monte en prévision de la demi-finale du lendemain contre l'Uruguay!
Dans les marais et vasières, nous observons des centaines d'oies sauvages et autres oiseaux migrateurs.

Aïe, des pavés, on arrive en ville, il faut déchausser...
Nous avons adoré le village, pavoisé d'orange en prévision de la demi-finale du soir contre l'Uruguay. De très belles maisons de bois restaurées avec goût, des jardinets clos de palissades, petites merveilles botaniques protégées par la grande digue.


Il n'y a quasiment que cette route sur l'île et nous effectuons donc le retour par le même chemin. Au retour, notre cow-boy des sables effectue son job de poinçonneur en y apportant une touche créative: seuls quelques passagers sont contrôlés et leurs tickets pliés en huit sont transformés en napperons avec de jolis motifs symétriques.Au retour, nous apercevons des colonies de phoques se prélassant sur les bancs de sable.



Sur le ponton du retour nous croisons des cyclistes qui parcourent la totalité des îles de la Frise occidentales en les reliant en ferry . Pourquoi pas en roller et en poursuivant jusqu'aux îles frisonnes allemandes voire le Danemark: beau projet à garder sous le coude!

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